Quatre personnages se rencontrent, emplis du fardeau d’une existence trop lourde. Ils voudraient s’asseoir autour de l’unique table pour parler mais il manque une chaise, et une chaise qui manque, c’est infernal. Lorsqu’ils y parviendront, ils pourront se dire tout, enfin presque…

      Ils pourront rire ou pleurer et puis parler encore, c’est tellement important  d’être entendu. Jack et Harry jouent de mensonges. Katlheen et Marjorie s’exécutent à vivre au jour le jour.

     Au milieu de cette folie, il y a Alfred, il passe et revient.

    Dans cet espace dénudé, aucune prise pour se raccrocher, même pas à une illusion. Seulement des mots, pour tenter de ne pas sombrer tout à fait.

De ces déséquilibres drôles, émouvants, on rit, on pleure, on s’émeut.

Sommes-nous réellement sur une île ? Ce qui est certain, c’est que ce lieu se situe au-delà de nos réalités quotidiennes et reste le dernier lien possible pour tenter de recouvrer un peu d’humanité.